Étude de Sigillographie Nobiliaire - LORRAINE, XVe s. - M. Jules d'Arbaumont (1863)

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Armes: blasons et parfois cimier, légende et devise, tenants et supports et autres ornements extérieurs.

On conserve aux Archives de la Côte-d'Or, ancien fonds de la Chambre des Comptes de Bourgogne et Bresse, série B, chapitre XV, § 13, l'original encore inédit d'un traité d'alliance conclu le 15 octobre 1473 entre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, et René de Vaudemont, récemment proclamé duc de Lorraine. Je ne veux insister ici ni sur la valeur historique de ce traité, ni sur les circonstances qui en ont provoqué la signature. Ces circonstances sont connues, il suffira de les rappeler en peu de mots.
Après la mort prématurée du duc de Lorraine, Nicolas de Calabre, décédé à vingt-cinq ans, non sans soupçon de poison, le 27 juillet 1473, son neveu et son héritier présomptif, René de Vaudemont, fut brusquement enlevé dans son château de Joinville par ordre du duc de Bourgogne, soit que ce dernier ait songé dès lors à s'emparer de la succession de Lorraine, soit qu'il ait simplement voulu, en s'assurant de la personne de ce jeune prince, le contraindre à lui donner passage dans ses États pour ramener ses troupes du duché de Luxembourg dans le comté de Ferrette.
A la nouvelle de cet attentat, le roi de France Louis XI, dont la politique cherchait à balancer l'une par l'autre les deux dernières grandes maisons féodales de la France occidentale, s'empressa de mettre la main sur un neveu de Frédéric d'Autriche, empereur d'Allemagne, qui se trouvait de séjour en France. C'était le meilleur moyen de faire lâcher prise à son puissant vassal. Charles le Téméraire avait en effet le plus grand intérêt à ménager Frédéric d'Autriche, de qui il attendait la réalisation d'un projet depuis longtemps caressé : celui d'échanger contre un diadème fermé les fleurons de sa couronne ducale.
On sait l'histoire de la brillante entrevue de ces deux princes, les fêtes splendides dont la ville de Trèves fut le théâtre à cette occasion, et comment le départ subit de l'Empereur mit fin aux rêves ambitieux du Téméraire.
Charles de Bourgogne n'avait pas attendu l'avortement de cette tentative pour nouer des négociations avec René de Vaudemont, dont il lui importait au plus haut point, n'ayant pu rester maître de sa personne, de s'assurer l'alliance ou tout au moins la neutralité, jusqu'à ce que le développement de ses projets et le concours de circonstances favorables lui permissent de jeter le masque. Ces négociations aboutirent au traité signalé tout à l'heure, et dont la date exacte paraît être restée ignorée des historiens du temps. Si l'on s'en rapporte à M. de Barante et au continuateur de dom Plancher, ce traité serait postérieur à l'entrevue de Trèves, et la conclusion en aurait été provoquée par un brusque changement de front de Charles le Téméraire, après la ruine de ses espérances. Nous avons vu, au contraire, qu'il fut conclu le 15 octobre 1473, c'est-à-dire au moment même de l'entrevue et plusieurs semaines avant le départ de l'empereur: c'est donc un monument de plus de cette politique à double visage, tour à tour astucieuse et violente, qui devait si peu réussir à l'adversaire malheureux de Louis XI.
Indépendamment d'un préambule où les ducs de Bourgogne et de Lorraine étalent avec une complaisance affectée leur désir de continuer et entretenir la grande amour et affection qui par cy devant a esté entre feus de bonnes mémoires leurs prédécesseurs paternels et maternels, ce traité se compose de neuf articles dont la rédaction avait été arrêtée par les commissaires des deux parties. Charles de Bourgogne et René de Vaudemont s'engagent à vivre ensemble en bonne amitié et intelligence, sans se faire la guerre ni se causer aucun mal ou dommage, et à ne conclure aucune alliance ou intelligence avec le roi de France ou autre qui soit au dommage de l'un d'eux. Leurs serviteurs et sujets pourront seurement passer et repasser merchandamment en armes et autrement, par les pays de l'un et de l'autre, sans en avoir aucun destourbier ou empeschement; à cette fin les villes seront ouvertes de part et d'autre, et chacun paiera ce qu'il dépensera au pays. Si l'un des contractants, en raison du traité, venait à éprouver quelques maux, outrages ou dommages du roi de France ou d'autres, son allié devra le secourir de tout son pouvoir, et ne pourra faire paix, trèves ou abstinence de guerre avec le Roi ne autres, qu'il n'y soit expressément compris. Le duc de Bourgogne lèvera toutes mains mises et empêchements par lui précédemment apposés sur les terres et seigneuries que le duc de Lorraine, madame sa mère et madame d'Harcourt, sa grand'mère, peuvent avoir au pays de Bourgogne, et recevra René de Vaudemont à faire ses devoirs pour toutes les terres également situées en Bourgogne, que ce dernier acquerra ci-après par traité de mariage, don, transport, etc., provenant de monsieur de Tancarville et de sa femme. Les deux princes promettent d'entretenir leur traité nonobstant toutes menaces, empeschemens de seigneuries et autres contraintes que par le roi de France ou autre leur pourroient estre faictes , et, pour mieux en assurer l'exécution, ils ordonnent qu'il en sera, d'un costé et d'autre, faictes lettres scellées du grand scel du duc de Bourgogne et de ceux du duc de Lorraine et de sa mère. C'est l'un des originaux de ces lettres doubles que l'on conserve aux Archives de la Côte-d'Or. Il était scellé de trois sceaux en cire vermeille; celui de René de Vaudemont a disparu, les deux autres sont en mauvais état de conservation. L'article 9 et dernier contient deux clauses distinctes. La première nous occupera tout à l'heure, par la seconde, le duc de Lorraine s'engage à commettre à la garde des places d'importance situées sur le passage des troupes bourguignonnes telles que seront advisées, gens agreables au duc de Bourgogne, ayans chevances soubz lui, lesquels feront serment au duc ou à ses commis d'entretenir ces intelligences et passages, et promettront de ne point mettre ces places hors de leurs mains ez mains et puissance d'autrui; et si le duc de Lorraine le leur ordonnait, il leur consentira par ses lettres de rien y obeyr; le tout pour autant de temps et toutes les fois que la guerre sera entre le roi et le duc. René de Vaudemont se réserve seulement le droit de changer ces commis pour justes causes, en les remplaçant par d'autres de même condition et qui devront également faire serment, et consent à ce que son allié puisse, de son côté, demander leur changement s'il y a lieu.
Telle est, en somme, l'économie de ce traité conclu entre deux princes que les circonstances rapprochaient un instant pour les mieux séparer plus tard. En quittant Trèves, Charles le Téméraire se rendit à Nancy, où il fut reçu avec respect et empressement par le duc René. Ses troupes traversèrent les Etats de Lorraine. C'était peut-être tout ce qu'il prétendait pour le moment. Quoi qu'il en soit, le traité du 15 octobre n'eut point d'autre effet. Quelques mois plus tard, Louis XI, rompant sans trop d'efforts cette fragile alliance, rattachait à sa politique le jeune René de Vaudemont, qui devait en être, jusqu'à la chute de la maison de Bourgogne, l'un des plus actifs instruments.
Quelques mots maintenant sur la première partie de l'article 9, par nous négligée tout à l'heure. Elle est ainsi conçue : Item seront faictes lettres scellées dez nobles dudit duchié de Lorraine qui prometteront bien et deuement entretenir, en tant qu'en eulx sera, le passage, l'intelligence et autres points cy dessus declarez, et de non faire aucune chose à ce contraire pour quelque cause, couleur ou occasion que ce soit, et sy ores mondit seigneur de Lorraine leur commandoit faire le contraire, ne seront tenuz d'y obeyr, et ainsy le consentira mondit seigneur de Lorraine par sez lettres auxdits nobles, en lez deschargeant de leurs seremens quant à ce.
Conservées en original dans la même série B, chapitre XV, § 13 des Archives de la Côte-d'Or, ces lettres de garantie des nobles de Lorraine contiennent promesse et serment d'entretenir le traité du 15 octobre, et portent la date du 18 novembre suivant. Quatre-vingt-quatre gentilshommes y ont apposé leurs sceaux. C'est la description détaillée de ces petits monuments sigillographiques que nous nous proposons spécialement, dans cet article, d'offrir aux lecteurs de la Revue Nobiliaire. Ils y trouveront en quelque sorte un Indice Armorial en raccourci de la haute noblesse lorraine à la fin du XVe siècle. Quelques provinces voisines y ont aussi apporté leur contingent. Nous aurons soin d'indiquer les familles qui, étrangères à la Lorraine, y étaient accidentellement fixées à cette époque, ou qui, originaires de cette province, se sont répandues plus tard dans les contrées voisines.
On sait qu'au XVe siècle l'usage n'était pas encore admis de différencier les métaux et les couleurs héraldiques par des points et par des hachures diversement disposées. Les sceaux que nous publions ne nous donnant que la figure des pièces, nous avons, autant que possible, cherché à combler cette lacune, en plaçant : entre parenthèses, après la description de chaque sceau, celle des armoiries qui y sont figurées, conformément aux règles du blason. Ces descriptions sont prises aux meilleures sources. Nous les avons spécialement empruntées à La Vraye et parfaite science des Armoyries de Pierre Palliot, au Dictionnaire héraldique de M. Charles Grandmaison, édité par l'abbé Migne, dans sa Nouvelle encyclopédie théologique, et à l'excellent Armorial général de Rietstap, publié à Gouda (Hollande) en 1861.

Et maintenant, place à notre petit musée.

Salmes (de) Jehan, comte, mareschal de Lorraine Semé de croisettes à pied fiché, à deux poissons adossés. - Deficit. - (Salm-Neuburg, comtes, en Autriche: parti: au 1 de gueules à deux saumons adossés d'argent, accompagnés de neuf croisettes du même ; au 2 d'argent au griffon d'or, tenant dans ses pattes un lièvre contourné du même, en pal.)
Salmes (de) Jaquet, comte, seigneur de Roczlar. Semé de croisettes à pied fiché, à deux poissons adossés. - Deficit.
Horse (de) Nicolas, comte de Salwerne Écartelé : aux 1 et 4 une fasce; aux 2 et 3 une aigle éployée à deux têtes. Ecu échancré, droit; casque grillé, de trois quarts; lambrequins; cimier fruste.
Lynenge (de) Hannemann, comte de Forpach. Deficit, 1785. - (C'est sans doute Leiningen, princes, en Bavière, Bade, Hesse, Nassau) D'azur à trois aigles d'argent, accompagnées en chef d'un lambel de gueules. Cimier: un pommier de sinople, fruité de gueules. Supports: deux lions regardant d'or, armés et lampassés de gueules. Devise: NEC ASPERA TERRENT.)
Blamont (de) Ferry, seigneur Deux poissons adossés. Deficit. - (Blamont: Franche-Comté et Lorraine: de gueules à deux bars, alias cors, adossés d'argent.)
Neufchastel (de) Hanry, seigneur de Chastel-sur-Moselle. - Deficit, 1785.
Neufchastel (de) Fernand, seigneur de Marnay Écartelé: aux 1 et 4 une bande; aux 2 et 3 une aigle. - Deficit. ( Serait-ce Neufchâteau, en Lorraine : d'or à la bande de gueules chargée de trois tours d'argent?)
Harcourt (de) Gérart, séneschal de Lorraine Une croix, accompagnée au canton dextre du chef d'un lion. Ecu penché; casque grillé, de profil; lambrequins; cimier fruste. (Haraucourt, en Lorraine: d'or à la croix de gueules; au franc-quartier cousu d'argent chargé d'un lion de sable, armé et lampassé de gueules couronné d'or.)
Haracourt (de) Jaques, bailly de Nancy Une croix, accompagnée au canton dextre du chef d'un lion. Deficit.
Wisse de Gerbeviller Jehan, bailly du duché de Lorraine par Allemaigne Trois têtes de Mores posées deux et une. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une tête de More.
Ligneville (de) Gérart, bailly de Vosges Losangé. Deficit. - (Ligneville ou Ligniville, en Lorraine: losangé d'or et de sable.)
Paffenhons (de) Thomas, bailly de Vauldemont Trois têtes posées deux et une. - Deficit.
Fenestrenges (de) Arnoult, seigneur Une fasce. Ecu échancré, droit; casque grillé, de trois quarts; lambrequins; cimier: une tête de chien enchaînée. Un lion pour support à dextre. - (Fenestrenges, en Lorraine: d'azur à la fasce d'argent, accompagnée en pointe d'une quintefeuille du même.)
Fenestrenges (de) Jacob, seigneur Une fasce. - Deficit.
Crehenges (de) Jehan, seigneur Aux 1 et 4 une fasce; aux 2 et 3 comme un fer de moulin. - Deficit.
Sirèques (de) Arnoult, domprévost de Trèves. Deficit, 1785. - (Sans doute Zierick, Sirk, Zirk, dans les provinces Rhénanes: d'or à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'argent, posées dans le sens de la bande. Casque timbré d'une couronne de gueules, chaque fleuron sommé de deux plumes de paon d'or. Cimier: un écran circulaire aux armes de l'écu, orné à l'entour de sept plumes de paon au naturel.)
Ligneville (de) Jehan, chevalier Losangé. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une tête de boeuf. Supports : deux animaux accroupis, peut-être des singes.
Toullon (de) Jehan, chevalier Une croix chargée d'un lambel. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier fruste. (Toullon, en Lorraine: d'azur à la croix d'argent, au lambel de gueules brochant sur le tout.)
Haracourt (de) Andreu, seigneur de Brandembourg Une croix, accompagnée au canton dextre du chef d'un lion (Voy. n° 8). Ecu penché; casque grillé, de profil; lambrequins; cimier: le col recourbé et la tête d'un cygne.
Haracourt (de) Perrin, seigneur de Chamble Une croix, accompagnée au canton dextre du chef d'un lion (Voy. n° 8). Ecu penché; casque grillé, de profil; lambrequins; cimier: le col recourbé et la tête d'un cygne. Deficit.
Haracourt (de) Hanry, l'ainsné Une croix, accompagnée au canton dextre du chef d'un lion (Voy. n° 8). Ecu penché; casque grillé, de profil; lambrequins; cimier: le col recourbé et la tête d'un cygne. Deficit.
Beyer de Boparten Rudolff Aux 1 et 4 un lion, aux 2 et 3 comme un massacre de cerf ou espèce de cornets. Deficit. - (Sans doute Beyer, en Luxembourg: d'argent au lion de sable lampassé de gueules, couronné d'or, la queue fourchée et passée en sautoir. Cimier: la tête et col du lion entre un vol d'argent. Supports: deux lions d'or, armés et lampassés de gueules.)
Parroye (de) André Trois lions. - Deficit. (Parroye, en Lorraine: de gueules à trois lions d'or ; à la bordure engrêlée d'azur.)
Parroye (de) Jean Trois lions. - Deficit. (Parroye, en Lorraine: de gueules à trois lions d'or ; à la bordure engrêlée d'azur.)
Ville (de) Collignon, seigneur dudit lieu Une croix. - Deficit. - (Ville, en Lorraine: d'or à une croix de gueules.)
Ville (de) Jehan Une croix. - Deficit, 1785.
Hassonville (de) Balthasar Une croix frettée, accompagnée au canton dextre du chef d'un croissant. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: un oiseau à long cou, ressemblant à un héron ou à une cigogne. (Haussonville, en Lorraine et Champagne: d'or à la croix de gueules, frettée d'argent.)
Lenoncourt (de) Phelippe, l'ainsné Une croix engrêlée. Ecu penché; casque de profil, en forme de bassinet; lambrequins; cimier indéterminé. (Lenoncourt, en Lorraine: d'argent à la croix engrêlée de gueules; cri : LENONCOURT).
Lenoncourt (de) Collart Aux 1 et 4 une croix engrêlée; aux 2 et 3 comme un lion. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; même cimier que le précédent, difficile à déterminer.
Raville (de) Caspar Aux 1 et 4 trois chevrons; aux 2 et 3 une croix ancrée, et sur le tout comme un écusson. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; le casque est surmonté comme d'un cou d'oiseau très allongé. (Raville, Rollingen, en Luxembourg: écartelé: aux 1 et 4 de gueules à trois chevrons d'argent; aux 2 et 3 de gueules à la croix ancrée d'argent. Cimier: une tête et col de paon au naturel, soutenus d'un coussin d'or.)
Savigny (de) Jehan, l'ainsné Trois lions. Ecu penché; lambrequins; point de casque, mais une figure ressemblant à un croissant et supportant deux cornes ou proboscides, entre lesquelles est un lion. (Savigny, en Lorraine et Champagne: de gueules à trois lions d'argent, armés, lampassés et couronnés d'or.)
Savigny (de) Jehan, le jeusne Deficit., 1785.
Savigny (de) André Trois lions. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier semblable à celui du n° 31, sauf que le lion est remplacé par un petit arbre.
Kerpen (de) Jacob Une fasce vivrée. Ecu droit, échancré; casque morné, de profil; lambrequins; cimier : un vol placé de profil dans le sens du casque dont il orne les côtés. (Kerpen, en Brabant, barons et comtes: d'argent à la fasce vivrée de gueules. Cimier: un vol de l'écu.)
Wisse de Gerbeviller Wautrin Trois têtes de Mores. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une petite tête d'oiseau sur un long cou.
Lecey (de) Werry Trois lions et comme une étoile mise en abyme. - Deficit.
Lecey de) Maheu Trois lions. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; le cimier est brisé.
Hermoises (des) Simon Deficit, 1785.
Warnsperg (de) Hanry Un lion. Ecu penché ; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: un lion issant au milieu d'un vol posé dans le sens du casque. (Warsperg, au Rhin: de sable au lion d'argent, couronné du même.)
Hermoises (des) Symonnin Gironné de douze pièces et en coeur un écusson parti. Ecu penché; casque morné, de profil; point de lambrequins; cimier indéterminé. (Des Armoises, en Lorraine: gironné d'or et d'azur de douze pièces ; à un écusson parti d'argent et de gueules en abîlme, brochant sur le tout.)
Germiny (de) Wautrin De ... à l'écusson de ... Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: un cou d'oiseau allongé. (Germigny, en Lorraine: d'azur, à un écusson d'argent en abîme.)
La Rouche (de) Egenolff Une fasce et une bordure. Deficit.
Herenges (de) Collin Un lion. Ecu penché; casque de trois quarts, grillé; lambrequins; cimier: un lion issant. (Harange, en Lorraine: d'or au lion d'azur, armé et lampassé de gueules.)
Helmstat (de) Hanry Un oiseau. Ecu droit; casque grillé, posé presque de face; lambrequins; cimier: deux proboscides entre lesquelles est une pièce fruste. ( Helmstall, à Bade, comtes : d'argent au corbeau de sable, langué de gueules. Cimier: deux proboscides de sable et d'argent.)
Luczluburg (de) Egenolff Un lion. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: un lion issant, couronné. (Lützelburg en Bavière, originaires de Lorraine, barons: d'or au lion d'azur, couronné du champ. Cimier: le lion issant.)
Dullenges (de) Philippe Une fasce vivrée, surmontée d'un lambel à quatre pendants. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier fruste qui paraît se terminer par quatre plumes.
La Roche (de) Conrad Une fasce et une bordure. Ecu penché, échancré; casque grillé, de profil; lambrequins; cimier : une tête de chien ou de loup enchaîné.
Desth Jacob Deux fasces chargées, la première de trois besants ou tourteaux et la seconde de deux. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une pièce fruste entre deux proboscides.
Falckenstein (de) Ortlip Trois oiseaux, sans doute des faucons. Ecu penché, échancré; casque grillé, de trois quarts, surmonté d'une couronne à trois fleurons; lambrequins; cimier: un faucon.
Munich de Buszeck Gerlach Une figure qui ressemble à un rencontre de bélier. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une tête de bélier sur un long cou.
Dalheim (de) Jehan Une fasce vivrée. Ecu penché. Sur le sceau, à moitié rompu, on distingue deux proboscides pour cimier et des lambrequins.
Daiheim (de) Philippe Le sceau est à moitié rompu; on distingue seulement deux proboscides pour cimier et un casque morné, de profil.
Guermenges (de) Jehan Un bonnet se terminant en pointe recourbée. Ecu penché; casque morné, de profil, lambrequins, cimier: le bonnet de l'écu. (Ces armes sont différentes de celles que Rietstap attribue à la famille de Guermange, en Lorraine: de gueules à la croix d'or.)
Jandelaincourt (de) Claude Deficit, 1785.
Honycourt (de) Phelibert Deficit, 1785. - (Serait-ce Honnecourt, en Artois: d'argent semé de billettes de gueules; au lion du même, brochant sur le tout. Cri : OISY ?)
Honicourt (de) Jaquet Fruste.
Herenges (de) Hans Un lion. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier : un lion issant. ( Voyez n° 43.)
Marches (de) Hanry Une croix cantonnée de quatre rocs d'échiquier. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une figure fruste entre deux proboscides.
Marches (de) Jaquet Une croix cantonnée de quatre rocs d'échiquier. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une figure fruste entre deux proboscides. La figure entre les deux proboscides paraît être une touffe de plumes ou plutôt de feuilles ayant la forme d'un chou.
Bolach (de) George Coupé, le premier chargé d'une étoile à huit rais. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: une garde d'épée enfoncée dans le casque et sommée d'une boule. (Zorn de Boulach, en Alsace: coupé: au l de gueules à l'étoile à huit rais d'argent; au 2 d'argent plein. Trente-huit espèces de cimiers différenciant les branches, entre autres : une garde d'épée d'or sommée d'une boule du même et enfoncée dans le casque.)
Hermoises (des) Thiedry Gironné; au canton fascé comme de six pièces. - Deficit. - (Voy. n° 40.)
Jaulny (de) Ferry Trois chevrons; au canton chargé de ..... - Deficit. - ( Jaulny, en Lorraine: d'or à trois chevrons de gueules; à la bordure engrêlée d'or.)
Daboncourt Liébault Deficit, 1785.- (D'Aboncourt, en Lorraine: d'or à trois tours d'azur, maçonnées de sable; au franc-quartier gironné d'argent et de gueules.)
Loyon Symonnin Deficit, 1785.
Juxy (de) Thiébault Un lion. Ecu penché; casque morné, de trois quarts; lambrequins; cimier : un lion issant. (Jussey, en Franche-Comté et Lorraine: de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules: à la bordure du second.)
Juxy (de) Jaquet Un lion. Ecu penché; casque morné, de trois quarts; lambrequins; cimier : un lion issant. (Jussey, en Franche-Comté et Lorraine: de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules: à la bordure du second.)
Daboncourt Ferry Le sceau est brisé.
Dédier Daboncourt Gironné de douze pièces. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: on dirait deux houssettes ou tiges de bottes. ( Voy. n° 63.)
Waulthiémont (de) Androyn Deux léopards.-- Deficit.
Villers le Proudom (de) Claude Deficit, 1785.(Sans doute Villers, en Saxe, originaires de Lorraine: d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois pommes de grenade d'or.)
Lyocourt (de) Bertrand Un léopard et un lambel à trois pendants. - Deficit. - (Lioncourt, en Lorraine : d'azur au lion léopardé d'or, armé, lampassé et couronné du même.)
Lyocourt (de) Eustace Un léopard et un lambel à trois pendants. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: deux proboscides.
Nuillé (de) Jehan Semé de billettes, à la bande endentée ou bretessée. Ecu penché; casque morné de profil; lambrequins; cimier: on dirait un second casque sommé de trois plumes. (On trouve dans le Dictionnaire héraldique de Charles Grandmaison, Nully: de gueules à la croix fleurdelisée d'or, cantonnée de quatre billettes du même.)
Nuillé (de) Claude Semé de billettes, à la bande endentée ou bretessée. Ecu penché; casque morné de profil; lambrequins; cimier: on dirait un second casque sommé de trois plumes.
Barisy (de) Jehan, le jeusne Un lion. Ecu penché; casque morné de trois quarts; supports: deux lions; cimier rompu. (Ces armes sont différentes de celles attribuées par Rietstap à la famille de Barisy, en Lorraine: de gueules, au chef d'argent, chargé de deux têtes de Mores.)
Dompmartin (de) Loys Une croix. Ecu penché; deux lions pour supports. Le sceau est à moitié rompu. (Dompmartin, en Lorraine: de sable à la croix d'argent.)
Fresnel (de) Phelippe Trois bandes ou cotices; au chef chargé d'un lion naissant. Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier: un lion issant. (Frenels, en Lorraine: d'azur à trois bandes d'or; au chef cousu d'azur, chargé d'un lion naissant d'or, lampassé et couronné de gueules.)
Savigny (de) Jaquet Trois lions, Ecu penché; casque morné, de profil; lambrequins; cimier fruste, peut-être un lion issant. (Savigny, en Lorraine et Champagne: de gueules à trois lions d'argent, armés, lampassés et couronnés d'or.)
Parspergaire Erart De ... au chef de ... Ecu droit, échancré, sans casque, cimier ni légende.
Thieullieres (de) Guillaume Une croix cantonnée de quatre figures frustes. Ecu penché; casque morné, de profil; cimier fruste; supports: deux lions.
Guermenges (de) Hans Un bonnet se terminant en pointe recourbée. Ecu penché; casque morné, de profil, lambrequins, cimier: le bonnet de l'écu. (Ces armes sont différentes de celles que Rietstap attribue à la famille de Guermange, en Lorraine: de gueules à la croix d'or.)
Busey (de) Jehan, seigneur de Dombroy Le sceau est à moitié rompu. On distingue seulement le casque morné, de profil, et pour cimier: une figure fruste entre deux ramures de cerf.
Busey (de) Guillaume Deficit, 1785.
Dalmes (de) Didier Une aigle. Ecu penché: casque morné, de profil; lambrequins; cimier: un vol posé dans le sens du casque.