ARMORIAUX DES COLONIES FRANÇAISES par M. Borel d'Hauterive

Armes: blasons et parfois cimier, légende et devise, tenants et supports et autres ornements extérieurs.
Armorial de L'ILE DE FRANCE et de L'ILE DE BOURBON extrait des Annuaires.

ADHÉMAR (D') - La maison d'Adhémar, qui a produit un grand nombre de branches et dont l'Annuaire de 1869 a donné une notice, s'est étendue en Dauphiné, en Languedoc et en Provence. Un rameau des Adhémar de Lantagnac, représenté par Pierre-Antoine, chevalier de Saint-Louis, fils de Louis d'Adhémar de Lantagnac et de Françoise de Voisines, dont on retrouve aussi la famille aux Indes orientales, s'établit aux Antilles et à l'île de France, où son nom figurait encore en 1789 aux assemblées de district. - D'or, à trois bandes d'azur.
BARBÉ DE MARBOIS - François-Étienne Barbé, conseiller du roi, directeur de la monnaie à Metz, épousa Anne Marg. Leur fils, François, né le 31 janvier 1745, reçu conseiller au parlement de Metz en 1779, fut deux ans après nommé intendant de Saint-Domingue. Il figure dans les procès-verbaux des assemblées de district de l'île de France. Elu maire de sa ville natale à son retour, en 1790, il fut député de la Moselle au conseil des Anciens en 1795, déporté à Sinnamary, premier président de la Cour des comptes en 1807, comte de l'Empire, sénateur en 1813, pair de France en 1814, ministre de la justice et garde des sceaux en 1815, marquis en 1817. Il est décédé le 13 janvier 1837, ne laissant qu'une fille, mariée au duc de Plaisance. Sa soeur, Marie-Anne Barbé, avait épousé François-Etienne Kellermann, capitaine de hussards, qui devint maréchal de France et duc de Valmy. - De gueules, au cheval barbé d'or, cabré et contourné, à la fasce d'argent, chargée de trois étoiles de gueules, brochante sur le tout; au franc canton d'azur, à trois bandes d'argent. Supports: Deux hiboux.
BARRY (DE ou DU) - La famille de Barry ou du Barry est originaire de Guyenne, où elle possédait au siècle dernier la baronnie de Batz, pour laquelle Louis de Barry rendit aveu et dénombrement a messire François de Lacheze, chevalier, conseiller du roi, président trésorier de France général des finances, le 16 septembre 1679. Daniel de Barry, seigneur de Maupas, était lieutenant général en la sénéchaussée des Landes, au siège de Saint-Sever. Jean-Pierre de Barry, prêtre, conseiller du roi, vicaire général d'Aix, fit enregistrer ses armes en 1699. Louis de Barry, lieutenant général au bailliage de Saint-Sever, fut poursuivi et menacé de confiscation de la terre de Batz en 1721, faute d'en avoir rendu hommage et d'avoir fait enregistrer l'aveu et dénombrement. Jean-Baptiste de Barry, seigneur de Puyo, était chevalier de Saint-Louis en 1789. A la même époque, un autre Barry figurait dans les assemblées de district de l'île de France. - D'azur, à trois éléphants d'or (quelquefois les deux du chef affrontés).
BONNEFOY (DE) - La famille de Bonnefoy, originaire de Normandie, d'où elle avait passé en Angoumois, a donné à la marine royale des officiers, dont plusieurs se sont fixés au siècle dernier à l'île de France. Isaac de Bonnefoy, fils de Jacob de Bonnefoy de Breteauville, enseigne des vaisseaux du roi et chevalier de Saint-Louis, et de Susanne de Martel, fut lui-même lieutenant des vaisseaux du roi et chevalier de Saint-Louis. Il avait épousé en 1764 Françoise-Madeleine Laisné, dont il eut plusieurs enfants. - De sable, a trois mains dextres appaumées d'or. Devise : HONNEUR, COURAGE ET FIDÉLITÉ.
BOUVET - Les généalogistes citent plusieurs familles de ce nom. Dom Pelletier, dans son Nobiliaire de Lorraine, donne celle qui est issue de François Bouvet, trompette du duc René II, et anobli par ce prince le 10 novembre 1501. Son petit-fils, Charles Bouvet, chambellan du duc Charles, obtint par lettres patentes du 25 mars 1626 l'autorisation de prendre pour armes celles des Bouvet d'Ast, en Piémont : D'azur, au boeuf d'or, accompagné en chef de trois étoiles du même. La famille représentée à l'île Bourbon était celle des Bouvet, sieurs de Lozier, issue d'un avocat aux conseils du roi, dont le fils, capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes, fut anobli en 1774. Elle a donné un maréchal de camp en 1814 et un vice-amiral créé baron en 1819. Elle semble par son blason vouloir rappeler une origine commune avec les Bouvet de Lorraine, mais l'homonymie explique naturellement cette similitude d'armes parlantes. - De sinople, au boeuf d'or, accompagné en chef de deux étoiles de même (alias: de sinople, au boeuf d'or; au chef d'azur, chargé d'un coeur d'or).
CORDEMOY (DE) - Cette famille noble, originaire de Royat, en Auvergne, est représentée aujourd'hui à l'île Bourbon. Géraud de Cordemoi, membre de l'Académie française, auteur d'une histoire des rois mérovingiens et carlovingiens, mourut en 1684. Son fils, Louis Géraud de Cordemoi, abbé de Feniers, continua l'oeuvre de son père depuis l'avènement de Hugues Capet jusqu'à la mort de Henri 1er, mais son travail est resté manuscrit. Il mourut en 1722, à l'âge de soixante-onze ans. Joseph Cordemoy ou Cordemoi, sieur de Tournelles, fut confirmé dans sa noblesse par lettres patentes de septembre 1697 et de novembre 1715. Claude-François de Cordemoy, chevalier, seigneur de Francalmont et d'Oricourt, portait, suivant l'Armorial de 1696 : - D'azur, à une montagne de trois coupeaux d'argent, surmontée d'un soleil d'or. (Reg. de Bourgogne; page 779.)
DROUILLARD - La famille Drouillard, dont la notice a été donnée dans l'Annuaire de 1849-1850, était originaire du diocèse de Vannes. Tandis qu'un de ses rejetons passait à Saint-Domingue, où sa branche prit le surnom de la Marre, d'une terre de cette île, un autre se fixa à l'île Bourbon. Le Nobiliaire de Bretagne de M. de Courcy ne cite que la famille Drouillard, sieur de Kerlen (paroisse de Sarzeau), et les sieurs de la Barre et de Mauvise, originaires d'Anjou, de même nom et armes, maintenus en 1620 et 1624, nonobstant la dérogation d'aucuns de leurs prédécesseurs. De nos jours, le représentant de la famille des colonies, Nicolas Drouillard de la Marre, banquier, avait épousé sa cousine, Léonide Drouillard du Karbec, et leur fille, Laurence, veuve du marquis de Roffignac, s'est remariée, le 28 juin 1869, à Joseph-Eugène Descoutures, avocat général à la cour de Paris. - D'azur, à trois pommes de pin d'or.
ESPINASSY (D') - La Chenaye-Desbois dit que, suivant un mémoire qui lui avait été adressé par la famille Espinassy, établie à Signe, près de Marseille, elle puise dans l'antiquité la plus reculée les preuves de sa noblesse. Mais Artefeuille ne commence la filiation qu'à Jacques d'Espinassy, dont le fils, Honorat ou Honoré, habitant et consul de Marseille, obtint, dit-il, du roi Henri III (lisez sans doute Henri II), en 1558, une dispense de payer la taxe sur les aires. François d'Espinassy, bourgeois de Signe, Jean d'Espinassy, avocat audit lieu, et Antoine d'Espinassy, écuyer, ont fait enregistrer leurs armes en 1697 : D'or, a une branche d'épines de sinople. La souche a formé plusieurs rameaux, entre autres celui d'Espinassy de Merchand et celui d'Espinassy de Venel, qui compte aujourd'hui pour représentant Fortuné d'Espinassy de Venel, nommé général de brigade le 12 août 1864. André d'Espinassy, fils d'Antoine et de Rose de Cymon, et petit-fils de Vincent de Cymon, avocat, et de Diane de Truc, fut envoyé en 1751 comme enseigne de vaisseau dans les îles du Vent pour le service de l'artillerie. Le nom d'un Espinassy figure encore dans les procès-verbaux des assemblées de district de l'île de France en 1790. - D'or, à une rose épanouie de sable, accompagnée de trois boutons de rose tigés et feuillés du même.
HIDON DE FROHEN - Cette famille, originaire de Picardie, avait passé à l'île Bourbon dès les premiers temps de l'établissement des Français. Sa notice historique a été publiée dans les Annuaires de 1843 et 1846. Louis-Marie Buffile, duc de Brancas, de Lauraguais et de Céreste, pair de France et grand d'Espagne de première classe, avait substitué, par contrat de mariage et par testament, son gendre, Ferdinand Hibon de Frohen, à ses noms, titres et armes. Les tribunaux espagnols ont reconnu et validé la transmission de la grandesse. - D'azur, à trois bustes de reines de carnation, couronnées d'or et posées 2 et 1.
HOTMAN - La famille Hotman, dont une branche s'est fixée à l'île de France, était originaire de la ville d'Emerick, au duché de Clèves, d'où elle était venue en France avec les comtes de Nevers. Elle est issue de François Hotman, seigneur de Morfontaine, Fontenay, Pailly, etc., conseiller du roi, ambassadeur en Suisse sous le règne de Henri IV, et décédé à Soleure en l'an 1600. Son fils aîné Timoléon, trésorier de France, épousa Marie de Bouqueval, et leur postérité s'éteignit après s'être alliée aux familles de Colbert, de Machault et de Bréget. Philippe Hotman, frère cadet de Timoléon, continua la descendance, qui a contracté des alliances avec les Thévenin (de Tanlay ?), les Pochon, les Jogues, les Bayetet de Boissy. Elle a donné des maîtres d'hôtel du roi, un capitaine au régiment de Normandie et un autre au régiment de Chartres. - Émanché d'argent et de gueules de six pièces.
KERMELLEC (DE) - Il y a deux familles bretonnes de ce nom. L'une, qui, regardée par les nobiliaires de la province comme un ramage de Penhoet, dont elle a les armes, a formé plusieurs branches; celle de Kersaudy a été déboutée à la réformation de 1670. L'autre est un ramage de Keranraiz, et a donné en 1611 un gouverneur du château du Taurain-Alain de Kermellec. Les sieurs de Keranguiriec, déboutés à la réformation de 1671, en sont issus. Une branche de Kermellec s'est fixée à l'île de France au siècle dernier. - Vairé d'argent et de gueules, à la bordure engreslée d'azur.
KERVÉGAN (SUASSE DE) - Le chevalier Suasse de Kervégan, qui figure avec un de ses agnats dans les assemblées de district de l'île de France en 1789, était originaire d'Espagne. Diego, l'un des capitaines espagnols venus au secours d'Anne de Bretagne en 1488, paraît être l'auteur de la famille Suasse. Il épousa Jeanne le Bigot. Jean Suasse était sénéchal de Quintin en 1591. Là branche de Gorrec s'est fondue en 1654 dans la famille de Cognets. La terre de Kervégan avait appartenu à une autre branche de la famille, que les nobiliaires de la province disent être fondue dans celle de Cavelier. On trouve aussi un Daniel, sieur de Kervégan, juge consul en chef en 1774, maire de Nantes en 1789, dont le blason est inconnu. La famille Suasse de Kervégan portait: - D'argent, au chevron brisé de gueules, chargé de cinq pommes de pin d'or, posées 3 et 2, et accompagné en pointe d'un arbre arraché de sinople, le tronc chargé d'un loup passant de sable.
LA MARTELLIÈRE (DE) - Philippe de la Martellière, conseiller au Parlement de Paris en 1632, est l'auteur de cette famille, dont des rejetons s'étaient établis dans l'île de France au siècle dernier. Pierre de la Martellière, reçu conseiller au grand conseil en 1659, fut l'aïeul de Pierre-Jérôme de la Martellière, capitaine au régiment du Roi, infanterie. Cette famille a contracté ses alliances avec celles de Hodicq, Goujon de Thuisy, Thibault de la Rochetbulon, de Lory, etc. - D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois feuilles d'oranger de sinople.
LA MARTINIÈRE (DE) - Cette famille, de Bretagne, du ressort de l'évêché de Rennes, où elle a possédé les terres de la Martinière, de la Pommeraye, de la Fleuriays et de la Beguinaye, a été maintenue dans sa noblesse par arrêt rendu en la chambre de la réformation, au rapport de M. Barrin de la Galissonnière, le 16 mars 1671. Son nom figure parmi ceux des habitants de l'île de France qui assistèrent aux assemblées de district en 1789. - D'azur, à la bande d'argent, chargée d'un lion de gueules entre deux fleurs de lis.
MAGON - Cette famille, originaire d'Espagne, s'est établie au dix-septième siècle en Bretagne, où elle a possédé un grand nombre de terres. Elle a donné quatre secrétaires du roi depuis 1674, un connétable de Saint-Malo, Nicolas Magon, sieur de la Chipaudière, anobli en 1693, un contre-amiral, qui fut tué à Trafalgar en 1805, et que le Nobiliaire de Bretagne dit avoir été créé baron de l'Empire, quoique le rétablissement des titres n'ait eu lieu que par le sénatus-consulte du 14 août 1806, ou plutôt par les deux décrets du 1er mars 1808 (V. l'Annuaire de 1859, p. 321). Trois rejetons de cette famille ont figuré aux assemblées de district de l'île de France en 1789 sous les désignations de Magon de Médine, Magon de Villebagne et Magon de Saint-Helier. - D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un lion aussi d'or, couronné d'argent. Devise : TUTUS MAGO.
RICHEMONT (PANON-DESBASSAYNS) - La famille Panon, originaire de Guyenne, a été une des plus riches et des plus puissantes de l'île Bourbon, où elle s'était fixée dès la fin du dix-septième siècle. Elle a formé plusieurs branches, qui au surnom collectif de des Bassyns ou Desbassayns ont joint ceux de Montbrun, de Richemont, du Portail, etc. Elle est alliée aux familles Dalon, de Dampierre, Dodun de Keroman, de Keating, du Pont, de Saint-Didier, de Villèle, etc. Elle a donné deux chevaliers de Saint-Louis en 1775. Philippe Panon-Desbassayns de Richemont, conseiller d'Etat, député de la Meuse, a été créé comte le 6 octobre 1827 par lettres patentes et érection de majorat. Le 2 février 1856 est décédé Julien Panon-Desbassayns, et le 26 juin 1859, Eugène Panon, comte Desbassayns de Richemont, né en 1800, ancien gouverneur des établissements français dans l'Inde. Paul Panon-Desbassayns, baron de Richemont, membre du Corps législatif, a été créé sénateur le 16 août 1859, et son fils, Paul-Alfred, enseigne de vaisseau, est décédé à vingt-quatre ans, le 14 avril dernier. Il ne faut pas confondre cette famille avec celle des Lemercier de Richemont, créoles aussi, dont un rejeton vient d'être appelé à siéger au Sénat auprès de son homonyme. - D'azur, au paon rouant et miraillé d'or.
VAN SCHALKWYK - Originaire de Hollande, la famille Van Schalkwyk vint s'établir à la Guadeloupe au siècle dernier, où elle a formé plusieurs branches, dont la principale a pris le surnom terrien de Boisaubin. Elle résidait dans les paroisses du Moule, de Trois-Rivières, de Sainte-Anne, du Gozier, de Saint-Louis, etc. Alliances: Bellemard, Bonnet, Bonval, Classe, Courcelle, Coudroy-Lilette, Houdin, Longwal, Huraut de Gondrecourt, Lemercier de Richemont, Museau de Sainte-Marie, Vipart de Neuilly. - Fascé d'argent et de gueules de huit pièces.
VILLÈLE (DE) - Cette famille est originaire du Languedoc. Jean de Villèle, écuyer, seigneur de Campauliac, secrétaire du roi, obtint des lettres de vétérance après quarante ans d'exercice en 1674. Guillaume de Villèle, revêtu des mêmes fonctions, fit enregistrer son blason dans l'Armorial de 1696 : coupé émanché d'or et d'azur (Généralité de Toulouse, p. 2; Mss. de la Bibl. impériale.) Guillaume Aubin, comte de Villèle, archevêque de Bourges et pair de France, mourut le 25 novembre 1841, à l'âge de soixante et onze ans. D'une autre branche était issu Jean-Baptiste-Séraphin-Joseph, comte de Villèle, né à Toulouse le 14 août 1773, qui entra dans la marine militaire et se fixa à l'île Bourbon, où il épousa Mlle Panon Desbassayns, fille d'un riche propriétaire. (Voy. plus haut) Il revint en France en 1807, fut nommé maire de Toulouse en 1815, député de la Haute-Garonne, ministre des finances (1821-1828), et mourut le 12 mars 1854. Plusieurs membres de sa famille résident encore à l'île Bourbon. En France, Sophie-Joséphine de Villèle a épousé le vicomte Drouilhet de Sigalas, et leur fils est gendre du marquis de Lur-Saluces. (Voy. plus haut). - Parti émanché d'or et de gueules. Devise : TOUT VIENT A POINT A QUI PEUT ATTENDRE.
VOISINES (DE) - La famille de Voisines, dont le nom se trouve écrit aussi de Voysine, est originaire de Château-Landon en Gâtinais. Elle a été maintenue dans sa noblesse par arrêt du conseil d'Etat du 28 avril 1667, sur preuves remontant à Jean de Voisines, seigneur de Chancepoix, Souppes, etc., marié à Catherine de Ventouse, veuve, et représentée en 1529 par Jacques de Voisines, son fils, pour faire acte de foi et hommage. Edmond de Voisines, écuyer, seigneur de Chancepoix, de Morquepoix, des Crémaux, etc., épousa Louise de Beaumont, fille de Pierre et de Guillemette de Ponville. Christophe de Voisines épousa en 1577 Louise des Roches, et fut père de René, marié avec Renée Picot. César de Voisines, seigneur de Chancepoix et de Thiersanville, issu de cette union, épousa en 1641, à Paris, Mary-Anne Jean, fille d'Aimé Jean, commis au greffe, et de Jeanne du Tillet. Eustache de Voisines épousa en 1690 Marie-Françoise Alexandre. Il fit enregistrer ses armes en 1697, et transigea le 31 janvier 1698 avec Etienne de Birague. Il eut de son union François de Voisines, marié en 1741 à Louise-Elisabeth-Angélique Séguier, et père de : 1° Eustache-David de Voisines, qui fit enregistrer ses titres devant le conseil supérieur de la Martinique; 2° Antoine de Voisines, qui passa au service de la Compagnie des Indes, et ne laissa qu'une fille, mariée à Louis-François Liénard, capitaine de vaisseau, d'une famille fixée à l'île de France. - D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois étoiles d'or.